Cette puissance militaire mondiale a damé le pion à la France et se positionne au premier plan pour exploiter les gisements d’uranium du Niger.
En effet, Niamey vient de conclure un accord avec la Turquie pour l’exploration et l’exploitation de l’uranium, un secteur stratégique pour les deux pays.
Cette coopération avec cette puissance militaire mondiale intervient à un moment où le Niger, détenant environ 5 % des réserves mondiales d’uranium, a annulé des permis d’exploitation à des sociétés française et canadienne, en l’occurrence Orano SA et GoviEx Uranium.
Cette décision qui fait suite à la visite d’une délégation gouvernementale turc à Niamey est bénéfique pour les deux pays.
Au niveau de Ankara, ce rapprochement permet de renforcer son approvisionnement en uranium, un minéral vital pour la production d’énergie nucléaire.
Et ceci puisque la Turquie est en partenariat avec l’entreprise russe Rosatom, pour la construction de la première centrale nucléaire turque, Akkuyu.
Au niveau du Niger, cet accord permet de diversifier ses partenaires et de réduire sa dépendance vis-à-vis des pays occidentaux, une initiative qui s’inscrit dans la feuille de route de la junte militaire en place.
‘’ Je pense qu’avec cette signature notre coopération en cours dans le secteur minier sera portée à de nouvelles dimensions « , a expliqué Alparslan Bayraktar, ministre turc de l’Energie et des Ressources naturelles sur son compte X.