Il ne se passe pas un jour sans que le président déchu du Gabon, Ali Bongo, ne fasse la une des journaux.
Selon de récentes informations publiées par le site de Jeune Afrique, l’ancien président gabonais est affaibli mais repousse l’idée d’un exil.
Ali Bongo a livré quelques confidences à l’occasion d’un entretien accordé à Jeune Afrique, sur le coup d’État, sa situation et les accusations qui visent sa famille.
« Je n’ai pas dirigé ce pays seul. Certains de ceux qui sont aux affaires aujourd’hui et qui me vilipendent ont travaillé avec moi.
N’ont-ils rien à se reprocher ? Les Bongo sont-ils responsables de toutes les vicissitudes du Gabon ? Très bien, nous verrons s’ils feront mieux », a lâché Ali Bongo.
Dans cet entretien, l’ancien président estime d’ailleurs avoir « gagné » la présidentielle d’août 2023, juste avant que des militaires le tirent du lit pour lui signifier la fin de son règne. « Je ne cherche pas à revenir, contrairement à ce que certains pensent », a-t-il laissé entendre.
Selon lui, son seul tort a été de faire trop confiance et d’avoir été trahi par certains de ses collaborateurs.
Ali Bongo, qui a refusé de démissionner et de céder certains biens dits mal acquis, repousse également l’idée d’un exil : « Je ne partirai jamais sans Sylvia et Noureddin », son épouse et son fils emprisonnés.