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Tout ce qu’il faut savoir sur Baltasar Ebang Engonga, l’Équato-guinéen dont les sext@pes font jaser

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Tout ce qu’il faut savoir sur Baltasar Ebang Engonga, l’Équato-guinéen dont les sext@pes font jaser
Crédit Photo : DR

Inconnu auparavant dans certaines contrées d’Afrique, Baltasar Ebang Engonga est devenu tristement célèbre après la fuite de plus de 400 de ses sext@pes.

Dans certaines de ces vidéos, le haut fonctionnaire équato-guinéen a eu des relations sexuelles dans son bureau avec différentes femmes. Selon JeuneAfrique, les femmes concernées sont des épouses ou des filles de ministres, dignitaires ou généraux.

Qui est Baltasar Ebang Engonga, l’homme éclaboussé par le scandale des sext@pes ?

En Guinée Équatoriale, Baltasar Ebang Engonga n’est pas un citoyen lambda. Surnommé Bello, il est un membre de la famille présidentielle.

En effet, Bello est l’un des fils de Baltasar Engonga Edjo’o, président de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Ce dernier est un neveu du président du pays, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Baltasar Ebang Engonga avait entre ses mains un des poumons de l’économie équato-guinéen. Il dirigeait l’administration fiscale avant d’être sous le coup de soupçons de transfert de fonds publics vers les îles Caïmans.

Une enquête ouverte à son encontre en octobre a conduit à son incarcération. En prison, Bello s’est vu confisquer ses téléphones et ses ordinateurs. C’est là qu’on a retrouvé les sextapes qui ont ensuite fuité sur les réseaux sociaux.

En réponse, le vice-président Teodorin Obiang a d’abord interdit, dimanche, tout rapport sexµel dans les locaux de l’administration.

Le lendemain, lundi 4 octobre 2024, il a annoncé des mesures encore plus strictes, suspendant immédiatement tous les fonctionnaires impliqués dans ces vidéos.

Le vice-président a rappelé que les ministères doivent se consacrer uniquement aux affaires administratives et a précisé que les contrôles seraient renforcés. Toute personne enfreignant cette nouvelle règle fera l’objet de sanctions disciplinaires.

Cette initiative vise à préserver l’intégrité de la fonction publique, en insistant sur l’importance du respect des codes d’éthique et de professionnalisme au sein de l’administration.

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