Bertin Koovi a repris du poil de la bête. Ces derniers jours, l’ancien candidat malheureux aux présidentielles de 2016 s’est adonné à son activité favorite sur les réseaux : écumer la toile pour y dénoncer ou tacler les faits et hommes politiques. Son audio du 20 septembre dernier sur lequel nous venons de mettre la main s’est révélé très incisif et tranche avec le bord politique dont se réclame Bertin Koovi.
En effet, tout est parti d’un article de journal publié par notre confrère Aboubakar Takou dans Le béninois libéré, lequel mentionnait que le ministre des affaires étrangères, Bakary Shegun, nommé le 6 juin 2023, se serait amusé avec le cœur de la fille préférée de l’ancien président Boni Yayi.
Selon Le Béninois libéré dont il s’est fait écho, « en projet de mariage avec la fille de l’ancien président à qui il a déclaré sa flamme et dont il profite du carnet d’adresse depuis des années, le roi de l’opportunisme une fois nommée le 6 juin 2023 par le président Talon dans son gouvernement, n’a même pas attendu trois semaines pour annoncer à sa dulcinée que l’idylle s’arrêtait là ».
Dans le déroulé de son récit, il évoque la raison « insidieuse » mis en avant par le ministre pour arrêter cette relation : le ministre ne pourrait pas être avec Patrice Talon tout en ayant comme beau père Boni Yayi.
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Or, selon Bertin Koovi, Patrice Talon aurait nommé Bakary parce qu’il voudrait montrer aux Béninois qu’il a le gendre de Yayi comme ministre et que celui-là aurait pu être une courroie de transmission. Selon lui, « ce ministre n’a aucune qualité pour être aux affaires étrangères … On peut dire tout ce qu’on veut de Agbenonci, mais Agbenonci ne peut pas être remplacé par moins que Agbenonci…». S’adressant directement au ministre, Bertin Koovi déclare « mon garçon, Talon t’a nommé parce que tu avais une Yayi dans le lit. Tu viens de tout détruire ».
Exprimant sa désolation, l’activiste politique ajoute que Patrice Talon ne fait pas attention dans le choix de certains de ses collaborateurs. Il a en pour preuve la nomination du ministre des affaires étrangères Bakari Olushegun. « Ne nommez plus des opportuno-profito-situationnistes », a-t-il dit invitant le président à revoir sa copie.
Enfin, il invite le président Talon à commencer par nommer ceux qui le défendent publiquement, car « il est difficile de vous défendre dans l’opinion aujourd’hui ». Plus important, il met Patrice Talon en garde : « Janvier 2026, vous allez appeler des numéros qui ne vont pas vous répondre.