Au minimum, exister dans le débat politique du nouveau quinquennat. Au maximum, se préparer pour 2026. L’ancien député, qui se croyait incontournable à Parakou avant les dernières élections, vit des heures de désillusion. Rachidi Gbadamassi qui croyait en ses chances pour renaître en 2026, tel un phénix, voit s’éloigner ses rêves.
Avec l’élection de Boni Yayi le week-end dernier à la tête du parti LD, le buffle de Tchaourou devenu loup solitaire au sein du Bloc Républicain devra se résigner à la retraite. Pour cause, il y a quelques jours, il avait désigné son adversaire numéro 1 en la personne de Boni Yayi, jadis président d’honneur du parti LD. C’était sans compter sur le bouleversement de ce week-end.
Rachidi Gbadamassi avait un poids politique à Parakou. C’est certain. Ce qui l’est moins, c’est ce qui reste de son influence à Parakou depuis les dernières élections législatives où il a été sanctionné dans les urnes. Lui qui caressait l’ambition de se porter candidat à la présidence de la République en 2026.
Lui qui voyait l’espoir à l’horizon 2026, la fin de l’orage politique qui s’abat sur lui depuis peu. Le voilà désormais devant des portes closes. Même s’il se présente comme le bouclier du régime Talon, contre les assauts de l’opposition, il n’a pas encore digéré la rébellion qu’il a essayé de soulever pour détrôner Abdoulaye Bio Tchané de la tête du Bloc Républicain.
Constatant la situation d’exclusion de fait et sachant qu’il pas la reconnaissance du ventre avec Patrice Talon, il ne peut conclure à l’évanouissement de ses espoirs tant chéris. Il faut que Rachidi Gbadamassi saisisse le sens du moment. Les dégâts des élections législatives sont considérables.
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N’en déplaise à ceux qui jouent à lui donner un poids qu’il n’a plus, Rachidi Gbadamassi ne pouvait l’emporter. Ces législatives n’étaient qu’une étape. Perdre était inéluctable, encore fallait-il perdre avec grandeur. Mais la claque a été immense pour l’ex député.
Crédibilité défaillante, incapacité stratégique, amateurisme à tous les niveaux, comportement à rebours de la demande de restauration d’une image présidentielle unificatrice… En un deux temps trois mouvements, Rachidi Gbadamassi a foutu son rêve en l’air.
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