Putsch manqué au Burkina-Faso : Alassane Ouattara montré du doigt par….

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Présence de la France en Afrique : des propos attribués à Alassane Ouattara font réagir
Crédit Photo : Jeune Afrique

Qui se cache derrière le putsch manqué du mercredi dernier au pays des hommes intègres ? Tout en évitant prudemment les accusations trop directes, le gouvernement burkinabé a déjà donné un début de réponse à cette épineuse question.

« Ce sont des individus manipulés (par des impéralistes ndlr », a déclaré le président de la Transition Ibrahim Traoré.  Or, les indications apportées par différents activistes politiques aussi bien ivoiriens que Burkinabé pointent toutes dans la même direction : la Côte-d’Ivoire. Parmi les militaires arrêtés, beaucoup porteraint des patronymes ivoiriens.

A qui profite le crime ? Alassane Ouattara fait figure de parfait coupable. Même si les partisans du président ivoirien nient énergiquement toute implication dans cette entreprise de déstabilisation du pouvoir Traoré, le fait qu’il force l’intervention militaire de la Cedeao au Niger et les événements du putsch manqué au Mali ne vont pas en sa faveur.

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Ces éléments confortent d’ailleurs les déclarations de certains activistes politiques qui soupçonnent Alassane Ouatarra de ces manoeuvres de déstabilisation.

Quoi qu’il en soit, la preuve d’une implication des partisans de Alassane Ouatarra dans la dernière tentative de coup d’Etat reste à faire. Néanmoins, la piste d’une implication de forces étrangères semble des plus sérieuses quand l’on écoute le président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré : « Les impérialistes sont malins, ils peuvent prendre quelques individus avec qui ils traient, et ces individus se sentent obligés d’aller au bout parce qu’ils sont menacés aussi ».

Plutôt que d’y voir la main d’un Etat voisin, il s’agirait plutôt d’appuis de certains pays à travers des connexions mandingues. Le gouvernement burkinabé a prévenu que la rigueur de la loi serait appliquée à tous ceux qui se dresseraient contre le peuple burkinabé. Pour le pouvoir Traoré, il n’y aura pas de tolérance pour « toute personne qui voudrait se mettre à travers de la marche du peuple burkinabé ». C’est fini !

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