L’option militaire affichée aux premières heures du coup d’État au Niger par la CEDEAO, et fortement appuyée par la France, ne verra probablement plus le jour.
Si cette option est toujours défendue par quatre pays de la sous-région (Bénin, Côte d’Ivoire, Sénégal, Guinée-Bissau), elle n’est plus dans les plans du président de la CEDEAO, le Nigérian Bola Tinubu.
En effet, ce dernier a remis la pédale à terre et opterait désormais pour la négociation comme porte de sorti de la crise. Pourtant, selon une information de la chaîne française LCI, mille soldats sont déjà mobilisés au Bénin pour l’opération militaire.
« Concernant le Niger, nous négocions actuellement avec les autorités militaires. En tant que président de la CEDEAO […] Je tends une main amicale à tous ceux qui soutiennent sincèrement cette mission », a-t-il déclaré à la tribune de l’ONU.
Et chose curieuse, le président Bola Tinubu n’a, à aucun moment de son discours, évoqué une quelconque intervention militaire au Niger pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel.
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