Le premier chef d’État de l’ère démocratique du Bénin, Nicéphore Soglo (1991-1996), a rappelé dans l’une de ses sorties récentes une promesse non tenue par le président Patrice Talon.
D’après ce dernier, Patrice Talon lui aurait fait une promesse concernant le constitutionnaliste Joël Aïvo et l’ancien ministre de Boni Yayi, Reckya Madougou, condamnés à des peines de prisons de 10 et 20 ans par la CRIET (Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme).
En effet, l’ancien président est revenu au micro de la web radio Crystal News, sur cette promesse non tenue par Patrice Talon à cause de sa visite manquée, le dimanche 12 mai 2024, à l’opposante Reckya Madougou, incarcérée à la prison civile de Missérété.
Selon ses déclarations, il a été empêché pour défaut d’une autorisation préalable des autorités judiciaires avant de voir la détenue. « Je suis très surpris qu’il faille une demande spéciale, paraît-il au procureur spécial.
Si à plus de 92 ans, j’ai fait pour la première fois le déplacement ici sans savoir qu’il faut demander des permissions compliquées, c’est parce que la situation de notre pays me paraît actuellement, au moment où je vous parle, extrêmement critique », a-t-il fait savoir.
Pourtant, a-t-il précisé, le président lui a promis libérer Reckya Madougou et de Jôel Aïvo. « Dans la vie, il ne faut jamais baisser les bras », a-t-il déclaré.
Avant d’ajouter : « Quand tu commences quelque chose, tu n’es pas sûr de dire que tu vas gagner du jour au lendemain. Ce que tu peux faire, tu recommences. Je souhaite que les choses se passent bien. Il ne faut jamais désespérer. Il faut continuer ».
Rappelons qu’une proposition de loi d’amnistie a été initiée par les députés Démocrates en faveur des deux candidats recalés à la présidentielle de 2021.
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