Niger : Mohamed Bazoum va en souffrir, interdiction de voyager et perte de nationalité…

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Niger : Mohamed Bazoum va en souffrir, interdiction de voyager et perte de nationalité…
Crédit Photo : Jeune Afrique

Au Niger, Mohamed Bazoum qui a été renversé du pouvoir à la suite d’un coup d’État ne va pas apprécier cette nouvelle décision prise par la junte.

Des proches de l’ancien président et des chefs rebelles sont inscrits dans un fichier sécuritaire.

« Au Niger, dix nouvelles personnes sont inscrites sur le FPGE, le fichier des personnes ou des entités impliquées dans des actes de terrorisme ou dans des infractions portant atteinte aux intérêts de la nation. Une première liste avait été publiée le mois dernier. Dans cette seconde liste figurent d’autres proches de l’ancien président Mohamed Bazoum, renversé en juillet 2023, dont deux anciens ministres. Et pour la première fois, des chefs rebelles Toubous », rapporte Radio France Internationale.

L’ancien ministre des Affaires étrangères, Hassoumi Massoudou et Alkache Alhada, ex-ministre de l’Intérieur puis du Commerce, tous deux poursuivis pour complot et trahison devant le tribunal militaire, figurent désormais dans le « Fichier des Personnes, Groupes de personnes ou Entités impliqués dans des actes de terrorisme ou dans des infractions portant atteinte aux intérêts stratégiques et/ou fondamentaux de la Nation ou de nature à troubler gravement la tranquillité et la sécurité publique » (FPGE).

D’autres proches du président renversé au Niger, Mohamed Bazoum, soupçonnés de diffusion de données de nature à troubler l’ordre public, figurent dans le fichier. En tout, dix noms sont ajoutés au FPGE créé en août dernier, précise notre journaliste Magali Lagrange.

Des chefs Toubous ajoutés

Dorénavant, des chefs rebelles Toubous figurent aussi sur cette liste : Mahmoud Sallah, à la tête du Front patriotique pour la libération, qui a revendiqué le sabotage du pipeline reliant le Niger au Bénin et Mohamed Tori, du Front patriotique pour la Justice qui a revendiqué la capture du préfet de Bilma et de sa délégation en juin.

Les personnes inscrites au FPGE ont trois mois pour contester. Toutes sont actuellement en exil. Les conséquences sont immédiates : interdiction de voyager, gel des avoirs, et possible déchéance provisoire par décret de la nationalité nigérienne.

Neuf autres personnes ont déjà été provisoirement déchues de leur nationalité le mois dernier.

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