Depuis l’éviction de Mohamed Bazoum du pouvoir au Niger, certains pays de l’espace CEDEAO et des puissances étrangères font feu de tout bois pour rétablir le président déchu.
La junte, auteure du coup d’État a fait savoir que c’est juste de l’utopie de songer à cette éventualité.
Pour une sortie de crise, les nouveaux hommes du pays semblent détenir la solution.
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« Nous l’avons dit, nous sommes venus essentiellement pour un problème sécuritaire qui date de plus de dix ans. Nous voulons le résoudre très rapidement. Mais vous connaissez la situation du Niger. Vous savez très bien que ce n’est pas quelque chose qui peut se résoudre en 6 mois ou en 9 mois.
Si cela pouvait être possible, nous avons eu plus de 5000 partenaires français qui avaient été annoncés dans le sahel depuis plus de dix ans qui ne sont arrivés à résoudre le problème pourtant nous connaissons tous la capacité de la France.
Donc nous avons pris sur nous de dire qu’on ne va pas dépasser 3 ans. Et nous savons que c’est assez réaliste. Et même dans ce délai que nous avons pris c’était de demander que le forum inclusif auquel nous allons convoquer le peuple nigérien sous peu, pourra décider autrement.
S’il décide que c’est moins de 3 ans ce serait moins de 3 ans. Voilà ce que nous on a dit concernant cette sortie de crise. Maintenant on s’est fixé un délai. Nous voulons en réaction que la communauté internationale nous accompagne mais pas de continuer à imposer ses sanctions qui sont vraiment d’une autre nature sur le Niger », a déclaré le ministre de l’intérieur devant les micros et caméras.
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