A l’issue de son 64e sommet, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest a décidé de changer de fusil d’épaule.
Elle a décidé d’assouplir les sanctions imposées à la junte au pouvoir pour la faire plier afin que Mohamed Bazoum soit rétabli dans la plénitude de ses fonctions.
Même si la CEDEAO a fixé des conditions, elle reste ouverte à faire des concessions avec le général Abdourahamane Tchiani et ses hommes.
Quand on sait que depuis le coup de force qui a fait partir Mohamed Bazoum du pouvoir au Niger, la CEDEAO et les militaires qui sont à l’origine de ce coup d’État ne se font aucun cadeau et se rendent coup pour coup, cette nouvelle posture de l’instance régionale laisse à réfléchir.
Selon de nombreux analystes beaucoup et sur la toile, les commentaires vont bon train. Chacun y va de ses arguments. Si certains demandent à la junte au pouvoir de se méfier de cette posture de la CEDEAO, d’autres demandent d’accepter la main tendue des dirigeants de la CEDEAO.
Une chose est sûre, n’a pas fermé la porte à un retour à l’ordre constitutionnel.
Il a accepté de réduire la période de transition. La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest a exprimé sa volonté de collaborer avec les militaires pour établir une feuille de route pour la transition.