Alors que le Bénin se prépare à accueillir les premières forces d’intervention de la CEDEAO au Niger, un député de la majorité présidentielle du pays s’est rendu à Niamey dans le cadre d’une visite non officielle.
Il s’agit de l’élu de la 1ère circonscription électorale de l’Union Progressiste le Renouveau, Issa Salifou. Ce dernier, le seul parlementaire qui s’est ouvertement prononcé contre la fermeture des frontières béninoises, a été reçu par le Premier ministre nigérien Lamine Mahamane Zeine.
Cette visite ne plaira certainement pas à sa formation politique dont, les responsables ont réaffirmé leur soutien aux mesures prises par le gouvernement du président Patrice Talon contre le Niger.
Toutefois, la visite du parlementaire parait logique. Elle empreinte la voix pacifique telle affichée ces derniers jours par le président nigérian Bola Tinubu. D’autant plus que, sa ville, Malanville, serait la première victime d’une intervention militaire au Niger.
« Personne ne nous a contactés au niveau du parlement. Tant que la CEDEAO va rester un club de Chefs d’État et ne pas être la CEDEAO du peuple, on va continuer à assister à ces genres de choses. C’est un peu dommage », avait-il déclaré à une presse locale.
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L’objectif de sa visite est de tenter une médiation pour mettre fin au bras de fer qui oppose les autorités de Niamey aux dirigeants de la CEDEAO. Il s’agira donc pour Issa Salifou de concilier les deux parties pour une levée des sanctions économiques et financières qui pèse sur les Nigériens.
Une mission de bons offices qui n’est pas inscrite dans l’agenda de l’Assemblée nationale que certains qualifie d’affront au gouvernement, à cause de la nature de ses relations avec le chef de l’Etat Patrice Talon.
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