Contrer l’influence russe et chinoise en Afrique. C’est dans cette logique que les États-Unis ont décidé d’installer des bases de drones militaires de surveillance au Ghana, en Côte d’Ivoire et au Bénin.
Pour cela, les USA seraient en négociation avec les dirigeants de ces trois pays.
Cette information confirmée par des responsables américains et africains a été rendue publique par le Wall Street Journal.
Selon les informations parvenues à notre rédaction, c’est pour contrer la menace terroriste et l’influence de la Chine et de la Russie dans la région que les États-Unis ont pris cette décision.
Selon le journal américain, à travers cette décision, « les États-Unis veulent renforcer leur capacité surveiller et à répondre aux activités terroristes tout en soutenant leurs alliés démocratiques en Afrique de l’Ouest ».
D’après la même source, « les négociations actuelles pour l’établissement de bases de drones dans ces trois pays d’Afrique de l’Ouest marquent un changement significatif dans la stratégie américaine pour la région. Alors que les enjeux géopolitiques s’intensifient, ces développements soulignent l’importance croissante de l’Afrique de l’Ouest dans la politique mondiale.
Les ambitions militaires croissantes de la Chine et de la Russie en Afrique de l’Ouest posent un défi direct aux intérêts américains. La Chine cherche en effet à établir sa première base navale permanente sur la côte atlantique ».
Le Général James Hecker sur les discussions en cours
Dans cette perspective, le Wall Street Journal affirme que les États-Unis envisagent donc d’utiliser les bases de drones installées dans ces trois pays pour dissuader les activités chinoises, tout en surveillant de près les évolutions diplomatiques dans la région.
Dans ce cadre, le général James Hecker, commandant des forces aériennes américaines en Europe et en Afrique, a déclaré qu’ « ils examinaient plusieurs endroits pour les bases de drones, mais que rien n’était confirmé ».
Il a souligné que « les discussions étaient en cours avec certains pays, tout en insistant sur la recherche d’une solution pacifique dans le contexte des efforts diplomatiques actuels au Burkina Faso, au Mali et au Niger ».