Le non-respect des feux tricolores et les excès de vitesse ont permis de gagner plus de 13 milliards de FCFA

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Le non-respect des feux tricolores et les excès de vitesse ont permis de gagner plus de 13 milliards de FCFA
Crédit Photo : Pinterest

En Côte d’Ivoire, le non-respect des feux tricolores et les excès de vitesse ont permis au pays de gagner une somme incroyable.

En effet, le nombre de contraventions par vidéo verbalisation infligées aux automobilistes a connu une hausse de 9,5 % en 2023, atteignant un total de 4,6 millions d’infractions, contre 4,2 millions en 2022.

Ces chiffres, consultés auprès du ministère ivoirien des Transports, viennent souligner la pertinence de la mise en place du Système de Transport Intelligent (STI), un dispositif de vidéosurveillance installé pour améliorer la gestion du trafic routier et détecter les infractions au code de la route.

Introduit en 2021, le STI est devenu un acteur clé dans la gestion du trafic routier en Côte d’Ivoire. Ce système, basé sur des caméras de vidéosurveillance installées dans les principales artères d’Abidjan, permet de suivre en temps réel les mouvements des véhicules et de sanctionner les infractions à distance. Les conducteurs peuvent ainsi être verbalisés sans intervention directe des forces de l’ordre, rendant le processus plus fluide et efficace.

L’impact de ce dispositif ne se limite pas à la seule augmentation du nombre de contraventions. Son caractère dissuasif devrait avoir à terme un impact sur le nombre d’accidents dans la capitale économique ivoirienne.

Au moins 13,8 milliards FCFA mobilisés

Les sanctions financières pour les infractions routières en Côte d’Ivoire varient selon la gravité de l’infraction et la réglementation nationale en dénombre avec des amendes allant de 2 000 FCFA pour le non-respect des feux tricolores à 10 000 FCFA pour un excès de vitesse supérieur. Si l’on considère l’hypothèse minimale d’un paiement moyen de 3 000 FCFA par infraction, la vidéo-verbalisation générerait alors près de 13,8 milliards FCFA de recettes réparties entre l’Etat ivoirien et la société QUIPUX, le concessionnaire de ce service public.

Ce montant, bien que théorique, souligne l’impact financier non négligeable de la vidéo-verbalisation sur les recettes publiques, tout en jouant un rôle dissuasif contre ceux qui ne respectent pas les feux tricolores et font des excès de vitesse.

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