Dans les prochaines années, en Afrique, des pays tels que la Namibie et le Niger devront s’apprêter à accueillir de nombreux serpents venimeux sur leur territoire. Telle est la conclusion d’une étude réalisée et publiée dans la revue The Lancet Planetary Health.
Selon l’étude scientifique, le monde devra connaître dans les prochaines années une importante migration de certains serpents venimeux.
Ceci est dû au dérèglement climatique qui impacte leurs habitats naturels et ils devront traverser certaines frontières pour survivre.
L’étude publiée explique que d’ici 2070, plus de 200 espèces de serpents devraient être amenés à changer de régions.
Cette situation entraînera sûrement des répercussions sur la biodiversité et la santé publique dans les pays concernés.
En effet, l’OMS révèle qu’entre 80 mille et 130 mille personnes meurent chaque année à cause des morsures de serpents. Aussi, pas moins de 400 mille se font amputer ou sont victimes de lésions permanentes.
Des chiffres qui vont surement faire réfléchir les pays qui seront la destination privilégiée de ces serpents venimeux obligés de migrer à cause du changement climatique.
« En Afrique, le Niger et la Namibie seront les premiers concernés par ces migrations de serpents venimeux », détaillent les scientifiques.
Hormis ces deux pays, d’autres territoires seront la cible de ces serpents venimeux notamment en Asie, que ce soit en Chine, au Népal et au Myanmar.
Les crotales, le cobra, le mamba et surtout la vipère du Gabon de l’Ouest sont les espèces de serpents qui seront amenés à migrer selon les études.