Après le coup d’État au Niger, les militaires qui sont actuellement au pouvoir ont annoncé la fin de leur accord de coopération militaire avec le Bénin.
Cette décision fait suite aux accusations portées contre le Bénin de collaborer avec la France pour attaquer Niamey.
Cette déclaration intervient dans un climat de tensions régionales et met en lumière la complexité des relations interétatiques en Afrique de l’Ouest.
De ce fait, le Bénin a réagi à ces accusations. Le porte-parole du gouvernement béninois a déclaré sans détour : “Aujourd’hui, nous n’avons pas d’interlocuteur valable au Niger en dehors du Président démocratiquement élu.” Ces dits montrent clairement la position du Bénin qui, fidèle à la ligne directrice de la CEDEAO, condamne fermement le coup d’État au Niger. Patrice Talon étant contre le coup d’État au Niger soutient fermement les mesures prises par la CEDEAO pour mettre fin à cette prise de pouvoir illégitime.
Par conséquent, La rupture de cet accord militaire met en évidence les instabilités politiques dans la région. Il est essentiel de garantir la sécurité et la prospérité de la région du Sahel entre le Bénin et Niger, deux pays voisins avec des liens historiques et économiques en coopérant.