La loi portant statut de l’opposition en République du Bénin au cœur d’un atelier de l’ONG Droits de l’Homme, Paix et Développement

0
La loi portant statut de l’opposition en République du Bénin au cœur d’un atelier de l’ONG Droits de l’Homme, Paix et Développement
Crédit Photo : DR

Lever un coin de voile sur la pertinence de la loi portant statut de l’opposition en République du Bénin et faire des recommandations. Tels sont entre autres les objectifs visés par l’ONG Droits de l’Homme, Paix et Développement (DHPD) avec le soutien financier de Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) en organisant le vendredi 31 mai 2024 un atelier qui au profit des acteurs politiques, institutionnels, universitaires et la société civile. L’hôtel du Lac sis à Cotonou a servi de cadre aux travaux.

Objet de controverses au sein de la classe politique béninoise et de l’opposition en particulier, la loi n°2019-45 du 25 novembre 2019 portant statut de l’opposition en République du Bénin était au Cœur d’un atelier à l’hôtel du Lac de Cotonou.

Initiées par l’ONG Droits de l’Homme, Paix et Développement (DHPD), ces assises auront permis d’analyser l’impact et de relever les forces et les faiblesses de cette loi en vigueur depuis bientôt 5 ans. Ces travaux qui ont connu la participation active des acteurs politiques, institutionnels, universitaires et la société civile ont permis de mener des réflexions profondes sur la question aux fins d’aboutir à des propositions efficaces.

Financé par Open Society Initiative for West Africa (OSIWA), cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’une de ses activités visant le renforcement des partis politiques au Bénin. À juste titre, trois formations politiques dont Moelle-Bénin, FCBE et la NFN ont pris part aux travaux.

D’entrée, la présidente de son Conseil d’Administration de l’ONG Droits de l’Homme, Paix et Développement (DHPD), Marie-Colombe Attakla, a justifié le bien-fondé de ces assises.

« Notre pays connaît depuis quelques années de nombreuses mutations en faveur des réformes qui n’ont guère épargné le statut de l’opposition régie par la loi N°2019-45 du 25 novembre 2019 qui avait fait l’objet de nombreuses critiques et débats dans le cadre de sa mise en œuvre. Alors 5 ans après sa mise en œuvre, quel chemin avons-nous parcouru, quel bilan pouvons-nous dresser et surtout quelle appréciation pouvons-nous faire sans partie prise en termes d’avancées, d’insuffisances et de défis à relever ? », a-t-elle laissé entendre devant les micros et caméras, visiblement convaincue de l’importance de ces travaux.

Plusieurs sujets étaient au menu de la rencontre. Des discussions sur le bilan de l’opposition béninoise d’hier à aujourd’hui, en passant par les rôles historiques des partis politiques d’opposition dans la dynamique démocratique et le processus de paix, les différents acteurs qui ont participé aux assises ont faire des propositions concrètes et ont exploré de nouvelles pistes pour corriger les différents manquements de cette loi en vue de consolider la démocratie béninoise, l’État de droit et la paix.

« Nous aurons à scruter la loi avec des diagnostics autour de l’adoption de cette loi portant sur le statut de l’opposition depuis 2019. Nous verrons ses forces, ses faiblesses et nous verrons également, en termes de perspectives, ce que pouvons-nous faire pour améliorer l’existant. C’est le cœur de la réflexion de ce matin », a laissé entendre Joël Tchogbé, Secrétaire Général de l’ONG.

La loi portant statut de l’opposition en République du Bénin au cœur d’un atelier de l’ONG Droits de l’Homme, Paix et Développement
Crédit Photo : DR

Dans la même veine, a-t-il invité les différents acteurs à une contribution sincère, efficace et responsable pour la réussite de la réflexion.

Par ailleurs, le représentant du Président de l’Assemblée Nationale Pierre Claver Adonon a remercié l’ONG pour cette activité dont les recommandations vont permettre à l’opposition béninoise de se sentir mieux en participant activement au débat politique national.

Il convient de souligner que les partis Moele-Bénin, Fcbe et Nouvelle Force Nationale (NFN) ont pris part à ces travaux de réflexion. A l’unanimité, ils ont remercié l’ONG Droits de l’Homme, Paix et Développement (DHPD) pour la tenue de ces assises surtout dans un tel contexte politique.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici