Le président français, Emmanuel Macron, a animé un point de presse à l’issue du sommet G20 qui s’est tenu en Inde.
Ce fut l’occasion pour lui de répondre aux accusations de la junte nigérienne qui a accusé Paris de collaborer avec le Bénin pour mener une attaque dans le pays.
« La France continue de déployer ses forces dans plusieurs pays de la CEDEAO (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, dans le cadre de préparatifs d’une agression contre le Niger, qu’elle envisage en collaboration avec cette organisation communautaire », notamment « en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Bénin », a déclaré un membre du régime, le colonel-major Amadou Abdramane.
Sans passer par quatre chemins, Emmanuel Macron juge fausse cette accusation et avance l’argument selon lequel les militaires au pouvoir n’ont aucune preuve de ce qu’ils avancent.
Il convient de souligner que le régime affirme avoir constaté depuis le 1er septembre que « deux aéronefs de transport militaire type A400M et un Dornier 328 ont été déployés en renfort en Côte d’Ivoire », et que « deux hélicoptères multirôles type Super Puma » et « une quarantaine de véhicules blindés » l’ont été « à Kandi et Malanville au Bénin ».
Six jours plus tard, soit jeudi 7 septembre, « un navire militaire français a accosté à Cotonou (Bénin, NDLR) avec à son bord, du personnel et des moyens militaires ». Les généraux au pouvoir font également état d’une centaine de rotations d’avions militaires cargo ayant permis de débarquer d’importantes quantités de matériel et d’équipement de guerre au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Bénin, pour ne citer que ceux-là.
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