Il y a plus de deux ans, la Russie a attaqué l’Ukraine à la surprise générale.
En solidarité à Kiev, l’occident a pris une vague de sanctions. Au nombre de ces sanctions, les entreprises occidentales ont décidé de quitter la Russie.
Mais cet état de chose a pénalisé ces dernières
Ces entreprises étrangères ont essuyé des pertes considérables, résultant à la fois de dépréciations d’actifs et de pertes de revenus.
Cette situation a été aggravée par l’escalade continue du conflit et le durcissement des sanctions occidentales à l’encontre de la Russie.
Ces pertes sont chiffrées à plus de 100 milliards de dollars.
Ian Massey, responsable de l’intelligence économique pour la région EMEA au sein de la société mondiale de conseil en gestion des risques S-RM, souligne que cette tendance à la hausse des pertes financières met en évidence les défis croissants auxquels sont confrontées les entreprises cherchant à se retirer de Russie.
Avec la persistance du conflit et l’intensification des sanctions, ces entreprises pourraient faire face à des difficultés encore plus importantes à l’avenir.
La récente réélection controversée de Vladimir Poutine renforce davantage son pouvoir et sa capacité à isoler l’Occident.
Les entreprises occidentales se retrouvent ainsi prises dans un dilemme, contraintes de faire face à des exigences draconiennes de la part du gouvernement russe pour céder leurs actifs, souvent à des prix très bas, ou de continuer à opérer dans un environnement économique et politique de plus en plus instable.
Des entreprises telles que Shell, HSBC, Polymetal International et Yandex NV ont déjà annoncé des ventes d’actifs à des prix nettement réduits, tandis que d’autres, comme Danone, ont subi des pertes importantes en raison de leur retrait du marché russe.
Malgré ces départs, un certain nombre d’entreprises occidentales, y compris Auchan et Benetton, continuent à opérer en Russie ou ont suspendu temporairement leurs activités.