En France, la ville de Paris a annoncé sa volonté d’utiliser, à des fins de logements sociaux, les propriétés appartenant à la famille Bongo.
Il s’agit d’au moins 21 propriétés sur les 33 recensées par l’ONG Transparency International. Ces hôtels particuliers et appartements de luxes des Bongo qui font objet de saisies pénales, sont estimés à plus de 85 millions d’euros.
En effet, l’idée de leur utilisation par la municipalité de Paris est venue du groupe des élus communistes qui aimerait « que l’État les récupère et qu’il les cède à la ville de Paris avec une décote ».
C’est ce qu’a fait savoir Nicolas Bonnet Oulaldj, le président du groupe des communistes, à BFM Paris Île-de-France. À l’en croire, il faut « transformer ces propriétés en logements à vocation sociale ».
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La proposition est formulée dans un vœu qui sera soumis au conseil de Paris à partir du 3 octobre. Elle s’appuie sur un arrêt de la Cour d’appel de Paris datant de 2022.
« Pour que Paris rachète ces biens, il faut que la France en soit propriétaire. L’argent qui sera issu de la confiscation des biens mal acquis n’appartient pas à la France. Cet argent doit être rendu à la population gabonaise », a précisé l’ONG Transparency International.