Les États-Unis, la France et plusieurs autres puissances militaires réunis au sein de l’OTAN ont fait une déclaration qui fera inévitablement paniquer la Russie de Vladimir Poutine.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les tensions entre l’OTAN et la Russie n’ont cessé de s’intensifier. Accusée de mener une campagne d’activités hostiles envers les pays membres de l’Alliance, notamment par des attaques hybrides incluant cyberattaques, désinformation, et sabotages, la Russie a jusque-là nié les accusations mais a tout de même menacé à plusieurs reprises les européens.
En réponse, l’OTAN renforce ses capacités de mobilisation et de défense, une stratégie récemment soulignée par Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Alliance.
Réunis à Bruxelles, les ministres de la Défense de l’OTAN ont discuté des moyens de contrer ces attaques russes.
Le secrétaire général Stoltenberg a mis en avant plusieurs mesures envisagées, notamment l’amélioration du partage de renseignements et le renforcement de la protection des infrastructures essentielles comme l’énergie et les télécommunications.
De plus, des restrictions spécifiques à l’encontre des agents russes sont à l’étude, illustrant une approche plus rigide face aux tentatives de déstabilisation.
Ces nouvelles stratégies s’inscrivent dans un contexte où l’OTAN a déjà prévu, depuis l’offensive russe en Ukraine en février 2022, d’augmenter significativement le nombre de ses troupes rapidement mobilisables.
Les engagements pris lors du sommet de Vilnius ont renforcé cette orientation, avec des plans de défense détaillés pour chaque pays membre en cas de nouvelle invasion russe.
Les soldats mobilisables
Au cœur des discussions, la capacité des États-Unis et de ses alliés à mobiliser rapidement une force considérable a été affirmée et cela contrarie la Russie de Vladimir Poutine.
Plus de 300 000 soldats peuvent être déployés en cas d’escalade, selon l’organisation dépassant les objectifs initiaux fixés après le début de la guerre en Ukraine.
Les plans de défense, révisés lors du sommet à Vilnius, précisent les rôles de chaque État membre en cas d’invasion, marquant une première depuis la Guerre froide.
Malgré ces préparatifs, l’OTAN rencontre des défis, notamment dans la mise à niveau de ses défenses anti-aériennes et des missiles à longue portée. Ces lacunes pourraient affecter l’efficacité globale de la réponse militaire de l’Alliance face à une agression russe éventuelle.