Ce pays membres des BRICS vient de porter un coup dur aux États-Unis.
La Russie puisque c’est d’elle qu’il s’agit a interdit l’entrée sur son territoire à quatre-vingt-douze citoyens américains, victimes collatérales du conflit en Ukraine.
Moscou les accuse de diffuser de fausses informations sur les forces armées russes, et de participer à une « guerre hybride » déclenchée par Washington.
Ce sont en majorité des journalistes, employés par les plus grands titres de presse américains. Quatorze salariés du Wall Street Journal, dont sa rédactrice en chef, Emma Tucker, cinq reporters du New York Times, quatre du Washington Post.
Mais cette liste inclut aussi des militaires, comme le chef du commandement spatial américain, des professeurs d’université, des cadres d’entreprise liées au secteur de l’armement, des hommes et des femmes politiques, des avocats, des procureurs ou des membres d’organisations humanitaires.
La Russie parle d’une mesure de rétorsion face à la « fuite en avant russophobe » exercée par l’administration Biden.
Nous rappelons aux autorités américaines, écrit la diplomatie russe, que nous punirons inévitablement tout acte hostile, qu’il s’agisse d’encourager les agressions terroristes de l’Ukraine ou d’interférer dans les affaires internes de la Fédération de Russie.
Ce partenaire stratégique au Mali, au Burkina Faso et au Niger en Afrique n’entend pas subir les immixtions incessantes des États-Unis sans réagir.