Dans un contexte de coup d’Etat en Afrique, M. Embalo, président de la Guinée-Bissau, a opéré des changements au sein de son armée.
Ainsi, les généraux Tomas Djassi et Horta Inta ont respectivement été nommés vendredi chef de la sécurité présidentielle et chef d’état-major du président de la République.
Ces deux postes, prévus dans l’organigramme officiel, n’avaient pas été pourvus depuis plusieurs décennies.
Le général Djassi était avant sa nomination à la tête de la garde nationale, une unité d’élite de l’armée dont l’intervention de ses hommes a contribué à l’échec du coup d’Etat visant février 2022, selon les autorités, M. Embalo, élu au second tour en décembre 2019.
« Il est vrai que les coups d’État perpétrés par des officiers responsables de la sécurité présidentielle sont devenus une mode. Mais si Tomas (Djassi) s’aventure à (diriger) un tel projet, nous nous battrons pendant longtemps », a déclaré le chef de l’Etat de Guinée-Bissau, en réponse à une question de la presse.
« Pour parler sérieusement, je vous assure qu’il n’y aura ni 2 février ni 3 février. Tout mouvement suspect aura une réponse adéquate », a-t-il ajouté, en référence à la tentative de coup d’Etat dont il dit avoir été victime le 1er février 2022 et qui a fait 11 morts, selon le gouvernement.
La Guinée-Bissau souffre d’une instabilité politique chronique et a été victime depuis son indépendance du Portugal en 1974 d’une série de coups d’État ou de tentatives de coup d’État, le dernier en février 2022.
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