Après Paul Kagamé, Faure Gnassingbé et Paul Biya, le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló a procédé lui-aussi, à un remaniement de son armée.
Ainsi Horta Inta-A, est nommé chef d’état-major privé du président de la République, un poste nouvellement créé. Le général de division Tomás Djassi, devient commandant de la sécurité présidentielle.
Ces nominations concernent, entre autres, un Chef d’état-major particulier du président et un commandant de la sécurité présidentielle.
Dans les deux documents diffusés à la presse (55 et 56), la présidence de la République n’a pas justifié les raisons de la nomination de ces deux hauts gradés militaires guinéens de leurs fonctions par le gouvernement, au conseil des ministres tenu hier dans la capital Bissau.
Cependant, tout porte à porte que la présente restructuration répond à un besoin de renforcement de sécurité et mieux, à une mesure d’anticipation sur des velléités de renversement comme on l’a observé ces dernières années en Guinée Conakry, au Mali, au Burkina et le 26 juillet 2023 au Niger.
Dans le cas d’espèces, le nouveau poste créé par le président Umaro Sissoco Embaló n’existe pas dans la constitution de la République de Guinée-Bissau ni dans les lois des forces armées guinéennes.
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