Rationaliser les dépenses publiques. C’est l’objectif visé par le président kenyan qui a suspendu tous les voyages non essentiels des représentants du gouvernement.
A travers cette décision, le gouvernement entend s’assurer que les fonds des contribuables sont utilisés judicieusement.
Dans une circulaire publiée par le chef de la fonction publique, Felix Koskei, le gouvernement a également annoncé des restrictions sur les délégations accompagnant les hauts fonctionnaires, y compris le président, le vice-président, la première dame et les secrétaires du Premier ministre lors de voyages à l’étranger.
Les voyages non essentiels qui ont été suspendus comprennent l’analyse comparative, les visites d’étude, les programmes de formation, les activités de recherche, les réunions universitaires, les symposiums, les conférences, les réunions de participation générale, les événements de démonstration, les expositions, les réunions de caucus et d’associations et les événements connexes.
Les voyages à l’étranger ne seront désormais autorisés que pour les engagements essentiels au respect des obligations de l’État du Kenya, à la conduite d’engagements critiques dans les États parties ou à l’exercice de fonctions statutaires de leadership ou d’adhésion qui ont une incidence sur la position du pays.
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En outre, le gouvernement a imposé une limite maximale de sept jours pour les voyages officiels, y compris les jours de voyage. Ces mesures d’austérité sont mises en œuvre pour prioriser les opérations et activités essentielles au service des citoyens, comme l’explique le chef de la fonction publique, Felix Koskei.
Ces mesures démontrent l’engagement du gouvernement à l’égard d’une gestion financière responsable et de veiller à ce que l’argent des contribuables soit utilisé efficacement au profit du pays.