Ce président africain appelle à une réforme du conseil de l’ONU

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ONU Bénin
Wide view of the Hall during the opening of the meeting. 86th plenary meeting Election of five non-permanent members of the Security Council [item 112(a)] (a) By-election (A/71/896) (b) Election of five non-permanent members of the Security Council

Dans son discours à l’occasion du Forum de Paris sur la Paix qui se tient en France, le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, a appelé à une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU.

Lors de cette intervention devant les dirigeants des autres pays, il a laissé entendre que les inégalités, tant économiques que politiques, sont une menace pour la paix et la sécurité dans le monde.

A l’en croire, l’accès inégal aux ressources, aux opportunités et aux prestations sociales est préjudiciable aux sociétés, sape la cohésion sociale, engendre le ressentiment, incite aux hostilités et à la violence et menace la paix et la sécurité.

Dans le même registre, le président ghanéen a fustigé le fait que seuls cinq pays, à savoir les États-Unis, la Chine, la Russie, la France et le Royaume-Uni, disposent d’un droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU. Pour cela, il a déclaré que cette situation est injuste et sape la légitimité de l’ONU.

« Soixante-dix-huit (78) ans après la dernière guerre mondiale, et malgré l’essor et la transformation phénoménales de nombreuses nations et le contexte géopolitique mondial nettement différent d’aujourd’hui, seuls cinq pays au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU, à travers leur pouvoir de veto, continuent de dominer l’architecture et le discours mondiaux en matière de paix et de sécurité. Ça n’est pas correct », a indiqué Nana Akufo-Addo.

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