C’est historique. Le français a été relégué au second plan au Burkina Faso. C’est le résultat d’une révision de la constitution portée par Ibrahim Traoré.
En clair, le gouvernement du Burkina Faso a adopté, mercredi 6 décembre, un projet de loi révisant la Constitution et consacrant désormais les langues nationales comme langues officielles à la place du français qui est relégué au rang de « langue de travail ».
Le compte-rendu du Conseil des ministres précise que ce projet de loi « s’inscrit dans le cadre de la réalisation d’une des principales missions de la transition qui consiste à engager des réformes politiques, administratives et institutionnelles en vue de renforcer la culture démocratique et consolider l’État de droit ».
Parmi les « innovations majeures » de ce nouveau texte figure « l’érection des langues nationales en langues officielles en lieu et place du français qui devient la langue de travail ».