La CAF (Confédération Africaine de Football) a annoncé, ce vendredi 2 février 2024, la suspension du Gabonais Pierre Ghislain Atcho (31 ans), qui a officié en tant qu’arbitre lors du match de huitième de finale de la CAN 2023 opposant le Sénégal à la Côte d’Ivoire.
Et pour cause, l’instance du football africain reproche à l’arbitre principal de cette rencontre, des irrégularités dont il se serait rendu coupable lors de son arbitrage. Des erreurs qui ont, d’une manière ou d’une autre, influencé le résultat final.
À en croire la CAF, Pierre Ghislain Atcho a commis, par ses décisions controversées, une « faute lourde ». En effet, l’homme n’a pas expulsé l’attaquant sénégalais Sadio Mané pour un tacle dangereux sur Ibrahim Sangaré en début de match.
Il a également refusé un penalty à Ismaila Sarr et a validé un but ivoirien sans consulter la VAR. Il s’agit d’une des rares erreurs d’arbitrage notées dans cette 34ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations.
Cette « faute lourde » a permis aux éléphants de la Côte d’Ivoire de rester en vie dans la compétition en revenant au score puis en élimant, aux tirs au but, les champions en titre. Ils s’apprêtent, ce samedi 3 février 2024, à affronter le Mali pour une qualification en demi-finale de la CAN 2023.
Quant aux Sénégalais, cette sanction infligée à l’arbitre ne change rien pour eux. Le score final est maintenu. Seul l’arbitre est suspendu. Les Sénégalais devront se contenter de cette sanction pour se consoler.
En effet, ils ont aussi bénéficié de l’erreur d’arbitrage de Pierre Ghislain Atcho. Sadio Mané aurait pu recevoir un carton rouge, qui réduirait les Lions de la Teranga à 10 joueurs. Ce qui n’a pas été sifflé par l’arbitre.
De plus, la délégation officielle des Lions de la Teranga n’a pas officiellement porté plainte contre l’arbitre dont les décisions ont été violemment critiquées sur les réseaux sociaux.