C’est désormais du cas par cas en ce concerne la délivrance de visas aux ressortissants Burkinabé par la France.
Si en 2022, Paris a délivré 2500 visas aux étudiants qui veulent poursuivre leur curcus dans le pays, ce chiffre pourrait considérablement baisser en 2023.
Et pour cause, la suspension des visas aux ressortissants burkinabé.
En effet, depuis la première semaine d’octobre, seulement 132 visas ont été accordés à ceux-ci. Des attributions « au cas par cas », précise-t-on de source diplomatique.
Bon nombre de ces sésames concernent des étudiants en médecine qui cherchent des formations médicales spécialisées en France.
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« Les artistes, les chercheurs, étudiants, les intellectuels sont évidemment les bienvenus en France. Nous avions dû suspendre pour des raisons sécuritaires notre délivrance de visas dans un certain nombre de pays du fait des menaces qui pèsent sur nos emprises diplomatiques et donc dans ce cadre-là, nous faisons le maximum pour permettre aux étudiants de venir en France malgré ces conditions sécuritaires très dégradées », a expliqué Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Le problème, c’est que le « maximum possible » se heurte au principe de réalité d’effectifs réduits au minimum au consulat de France de Ouagadougou. Résultat, pour les étudiants burkinabés, c’est le parcours du combattant pour valider leur cursus par une formation complémentaire.
Pour le moment, il faut noter que seuls les étudiants burkinabés boursiers de l’État français ou titulaire d’une bourse d’excellence burkinabè ont eu des visas.