Une déclaration du président de la transition burkinabè, Ibrahim Traoré, suscite la controverse au Burkina Faso. En effet, le chef de l’État a déclaré que les libertés individuelles ne priment pas sur celles de la Nation.
Il l’a fait savoir ce lundi 6 novembre 2023 lors de la cérémonie de la montée des couleurs. À l’en croire, le pays des hommes intègres amorce un nouveau visage. « Il ne sera plus question de laisser les mauvais comportements prendre le dessus », a-t-il affirmé.
Cette déclaration a été faite par le président au lendemain d’une vague de réquisitions qui a suscité un tollé d’indignation et de condamnation de la part des leaders d’opinion et de la société civile.
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En effet, le chef de la junte militaire procède à une réquisition massive qui cible essentiellement des syndicalistes, journalistes et hommes politiques critiques du régime, à un enrôlement obligatoire.
C’est dans ce sens, qu’au moins trois leaders de la société civile et deux journalistes ont été réquisitionnés pour se rendre au front, pour une période de trois mois. Une action automatiquement attaquée par les organisations de défense des droits de l’homme.
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