On connaît désormais les gouvernements les plus forts en Afrique.
Les effets néfastes de la faiblesse des administrations centrales dans les pays africains sont nombreux et affectent tous les pans de la société.
Du progrès économique à la stabilité politique en passant par le au bien-être social, aucun secteur n’est épargné. En conséquence, les gouvernements doivent tracer la frontière ténue entre établir le contrôle et gagner la confiance de leur population.
Malheureusement, c’est un problème auquel les pays africains sont confrontés. Cependant, certains pays du continent peuvent se targuer d’avoir un gouvernement central fort.
Sur le continent africain, la force et la stabilité des gouvernements centraux varient considérablement. Alors que certains pays disposent de structures de gouvernance solides et efficaces, d’autres sont aux prises avec l’instabilité, la corruption et le manque d’autorité.
Ce fait est mis en évidence par les statistiques fournies via l’indice des États Fragiles. Cet indice, qui classe 178 pays en fonction des différentes pressions auxquelles ils sont confrontés et qui ont un impact sur leur niveau de fragilité, montre que si plusieurs pays africains sont confrontés aux effets d’un gouvernement central faible, certains prospèrent à cet égard.
L’indice qui mesure la faiblesse des gouvernements centraux est construit à l’aide de la technique analytique unique de l’outil du système d’évaluation des conflits du Fonds pour la paix.
Étant donné que cet indice classe les gouvernements centraux les plus faibles, plus l’indice d’un pays est bas, plus son gouvernement est fort.
Ci-dessous le top 10 des pays africains dotés des gouvernements centraux les plus forts
RANG | PAYS | INDICE DE FRAGILITÉ | CLASSEMENT MONDIAL DE LA FRAGILITÉ |
1. | Maurice | 38,0 | 154e |
2. | les Seychelles | 53.3 | 128ème |
3. | Botswana | 55.3 | 122e |
4. | Cap-Vert | 60,1 | 114e |
5. | Namibie | 60,3 | 112ème |
6. | Ghana | 62,3 | 107ème |
7. | Gabon | 65,5 | 99ème |
8. | Tunisie | 66,4 | 96ème |
9. | Maroc | 68,2 | 90ème |
dix. | São Tomé et Príncipe | 69,7 | 86ème |
Méthodologie
Comme mentionné précédemment, l’Indice des États fragiles est basé sur un cadre d’évaluation des conflits, connu sous le nom de « CAST ».
Le cadre CAST, qui est encore fréquemment utilisé par les décideurs politiques, les praticiens de terrain et les réseaux communautaires locaux, a été créé pour tester cette vulnérabilité et évaluer comment elle peut affecter les initiatives de terrain.
Pour évaluer la situation actuelle d’un État, douze indicateurs de risque de conflit sont utilisés, notamment : appareil de sécurité, élites fractionnées, griefs de groupe, déclin économique, développement économique inégal, fuite des êtres humains et fuite des cerveaux, légitimité de l’État, services publics, droits de l’homme et État de droit, pressions démographiques, réfugiés et personnes déplacées, et intervention extérieure.