Les nouvelles ne sont pas bonnes pour l’actuel locataire de la Marina de Cotonou, Patrice Talon, et ses alliés.
Osons le dire clairement, le retour de Boni Yayi aux affaires n’envisage rien de favorable au gouvernement de la rupture.
Surtout quand on voit le timing du retour au premier plan du probable prochain Chef de file de l’opposition aux affaires, après avoir pris la tête du parti Les Démocrates en remplacement du député Eric Houndété, ça craint.
Nul doute que les nuits blanches vont reprendre dans le cercle de ceux qui dirigent le Bénin depuis bientôt 8 ans.
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Il est évident que l’ancien président du Bénin ne veut pas perdre de temps. Il a déjà annoncé les couleurs. Qui connaît Boni Yayi devrait le prendre au sérieux. Il veut revenir au-devant de la scène et bousculer le pouvoir Talon qui, il faut le dire, lui facilite la tâche avec une gouvernance qui peine à satisfaire plus d’un.
D’ailleurs, dans ses premiers mots en tant que président des Démocrates, il a évoqué la nécessité de travailler pour l’union de l’opposition.
Dans ses propos, le redoutable opposant à Patrice Talon a reconnu qu’un travail se fait déjà pour permettre à l’opposition de parler d’une même voix ; mais il compte en faire un cheval de bataille.
Pour en finir avec la gouvernance de celui qui l’a succédé au perchoir, Boni Yayi a déjà son plan. « Mieux que par le passé, nous devons tenir à rallier toutes les forces de l’opposition, les unir, les fortifier pour mener ensemble le combat de restauration de la démocratie, de l’État de droit et du panier de la ménagère », a-t-il déclaré sous les applaudissements de ses sympathisants.
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Même s’il est reconnu comme rassembleur avec un profil qui fait l’unanimité, la tâche s’annonce très compliquée pour Boni Yayi. Avec les données politiques actuelles, la Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) vient en deuxième position comme force de l’opposition.
Pour une union parfaite de l’opposition, elle est donc l’une des principales forces qu’il faut rallier. Mais les responsables de ce parti sont perçus aujourd’hui comme des « traîtres » qui ont trahi Boni Yayi et son camp.
Pour l’heure, du côté de la Marina, tout est à revoir. Cela y va dans l’intérêt des « perroquets » de la rupture.
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