Les agents de la police républicaine ont démarré, comme annoncé, la répression des usagers de la route qui ne respectent pas le code. En un peu moins de deux semaines, le résultat des interpellations sur les différents axes routiers est impressionnant.
En effet, le type d’infraction qui a été le plus contrôlé cette première semaine est le défaut de port de casque (conducteur et passager) chez les motocyclistes. Si dans un premier temps, la police a opté pour la verbalisation des contrevenants, c’est toute une autre chose qui a été mise en application.
Mais là n’est pas le problème. L’usager en infraction se voit appliquer la loi. C’est normal. Cependant, il se pose la question de l’intégrité des biens roulants saisis lors des contrôles routiers par les agents de la police.
Car, faute de place pour l’entreposage des motos, elles sont entassées les unes sur les autres. Cette pratique, dont la conséquence est la dégradation des motocyclettes, revient à la charge du citoyen. Il est alors doublement pénalisé et ne sait à qui se plaindre.
Le plus criant est que les propriétaires des motos saisies récupèrent leur bien sans dédommagement. Absence de rétroviseur, phare cassé etc. Des dommages causés aux motos qui ne sont jamais de la responsabilité de la police.
Pas plus tard qu’hier, lundi 11 mars 2024, un fait anormal a retenu l’attention au niveau du carrefour Agontikon. Un agent de la police républicaine a volontairement brisé le phare (d’une valeur de 20.000 francs) d’un motocycliste. Un abus d’autorité qui, comme d’autres, passe sous silence.
Rappelons que des numéros officiels de la Police sont ouverts pour toutes dénonciations. A ces numéros s’ajoute la ligne verte (166) fonctionnelle 24h/24 et 7/7.
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