Le Bénin, l’un des pays frontalier au Niger qui a durci le ton face aux militaires putschistes, mettant immédiatement en exécution les sanctions de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), est désormais dans une nouvelle dynamique.
En effet, la CEDEAO, suite à l’échec des sanctions économiques et financières imposées au Niger, a décidé lors d’un sommet tenu à Abuja la semaine dernière, de rétablir sa coopération avec le régime militaire.
Il n’est donc plus question d’une solution militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel. Cette solution est définitivement rangée au placard. Les pays de la sous-région peuvent à présent renouer avec les échanges commerciaux avec le Niger.
Ainsi, le Bénin, premier pays à avoir mis en exécution les sanctions de la CEDEAO, est encore le premier à rouvrir ses frontières avec le Niger. Les activités au niveau de cette frontière ont repris timidement.
C’est ce qu’est allé constater trois ministres du gouvernement béninois. Cette délégation conduite par le ministre Abdoulaye Bio Tchané espère que les choses vont bientôt redevenir comme avant la fermeture de la frontière.
Car, du côté du Niger, les autorités militaires maintiennent leur frontière fermée. Toutefois, le ministre Abdoulaye Bio Tchané est convaincu que les peuples du Bénin et du Niger sont faits pour être des peuples amis et frères.
« Nous avons intérêt, notre peuple a intérêt à avoir des relations amicales et fraternelles avec le Niger », a-t-il confié. À l’en croire, les populations avaient soif de la réouverture des frontières.
D’après ses dires, le Bénin a tout intérêt à assurer une relation amicale fraternelle avec le Niger. Mais pour l’heure, ce sont les Nigériens qui mènent la danse. La fermeture des frontières béninoises a été une surprise pour eux. Ils ont donc appris à se passer du Bénin.
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