Au Bénin, l’envolée des prix des denrées alimentaires sur le marché n’arrange pas le quotidien des Béninois. La cherté de la vie accentue la pression sur les chefs de famille. Ces derniers sont donc obligés de faire plus de calculs avant tout d’argent.
Cependant, une ville située au centre du Bénin développe une astuce qui aide les autochtones de la région. Il s’agit de la ville de Comè. En effet, un marché de troc des produits vivriers s’anime dans cette localité du pays.
D’après Cocou Lokossou, un autochtone de la zone interviewé par le média social Brut, le marché de troc de Comè est une tradition que les générations montantes tentent de perpétuer afin qu’elle ne disparaisse pas.
« On ne parle pas de détérioration des termes de l’échange ici. Le troc se fait généralement entre les produits issus de la terre ferme, les produits agricoles et les produits lacustres. L’échange se fait selon le réel besoin de chacun », a-t-il confié.
À l’en croire, ce système de troc promeut la solidarité, le partage et renforce les liens sociaux. « Avec ou sans argent, on arrive à assouvir ses besoins élémentaires. Pour quelqu’un qui possède de ces produits chez lui, il peut économiser de l’argent et l’utiliser pour d’autres fins », a-t-il déclaré.
Précisons que l’homme est parti faire le troc de ses produits (farine de manioc, maïs et de la pomme sauvage) avec du poisson, de l’huile de palme et d’autres produits qui pourront lui servir pendant 48 heures.
https://www.facebook.com/