On connaît la liste de 10 pays disposant des infrastructures les plus modernes en Afrique Subsaharienne avec une montée en puissance du Bénin et de la Côte d’Ivoire.
Des hôpitaux modernes, des routes bien structurées, une énergie propre, des écoles qualifiées, des systèmes de communication fiables et des logements abordables notamment, telles sont les infrastructures dans lesquelles certains pays d’Afrique subsaharienne ont choisi d’accentuer leur investissement au cours des dix dernières années.
Ceux-ci leurs ont ainsi permis de se glisser dans le top 10 des pays disposant des infrastructures les plus modernes de la région.
Selon le rapport Mo Ibrahim, la Côte d’Ivoire (6e), le Sénégal (7e), le Ghana (11e), le Benin (16e), le Togo (17e) ainsi que le Nigéria(18e) ont fortement mis l’accent sur le développement de leurs infrastructures au cours de la dernière décennie, soit de 2013 à 2023.
Et sont par conséquent les plus modernisés de la région. A Abidjan par exemple, l’extension des routes et la modernisation des ports créent une facilité pour le commerce, un constat également fait chez son voisin, Dakar.
Le Ghana, lui, émerge dans la mis en place des projets verts, quoique ces homologues le font également, et dans l’industrialisation de ses matières premières, un choix amorcé également par Cotonou, qui a et continue de construire plusieurs zones économique et sociale.
C’est grâce à cette dernières que le pays avait pu exportés des vêtements en coton vers les l’Europe ou encore l’Amérique.
Par ailleurs, l’Île Maurice, située dans l’océan Indien, est le pays ayant le plus amélioré ses infrastructures au cours de ses dix dernières années.
Les projets phares ont été perçus en matière de connectivité numérique et d’infrastructures aéroportuaires, attirant les entreprises internationales grâce à un environnement favorable aux affaires.
Les Seychelles suivent de près, ayant misé sur un développement durable axé sur l’écotourisme et les énergies renouvelables. Ce choix stratégique pour attirer des investissements verts et renforcer l’archipel en tant que destination écoresponsable.
Pour le Kenya et le Botswana, la modernisation des infrastructures a permis d’augmenter la connectivité régionale.
En Nairobi, le Standard Gauge Railway dépendant de Mombasa à Nairobi facilite le transport de marchandises, tandis que le parc éolien du Lac Turkana illustre les avancées du pays en matière d’énergies renouvelables. Au Gaborone, les efforts se concentrent sur le réseau de transport et la santé, ce qui renforce son attractivité pour les investisseurs.
Le Cap-Vert, la Namibie et l’Eswatini ferme le top 10. Ces pays ont multiplié les efforts pour moderniser leurs infrastructures dans les domaines du transport, de la connectivité et des énergies renouvelables, renforçant ainsi leur potentiel économique et l’accès de leurs populations aux services essentiels.
La Banque mondiale souligne qu’il est essentiel pour l’Afrique subsaharienne d’allouer environ 7,1 % de son produit intérieur brut (PIB) chaque année à ses infrastructures pour réaliser ses objectifs de développement durable.
Actuellement, cette région investit seulement environ 3,5 % de son PIB, ce qui représente un manque à gagner considérable. En chiffre, cela se traduit par un besoin d’investissements allant de 130 à 170 milliards de dollars par an (78 739 milliards FCFA à 102 966 milliards).
On retient que le Bénin et la Côte d’Ivoire ont réalisé des progrès importants et disposent des infrastructures les plus modernes en Afrique Subsaharienne.