Pour le Ballon d’Or africain 2024 qui sera décerné dans quelques semaines, ces joueurs de la Côte d’Ivoire et vainqueurs de la CAN pourraient succéder à Victor Oshimen et remporter le trophée.
A ce titre, on peut citer, parmi les vedettes ivoiriennes, la résurrection de Kessié, l’entrée décisive d’Adingra ou le retour de blessure salvateur de Sébastien Haller. Plus que des Kossounou, Ndicka ou Diakité qui n’ont sans doute pas encore une stature suffisante pour une nomination individuelle. Oui, mais Kessié a fait un demi-tournoi. Et que dire d’Adingra et Haller qui n’ont pu apparaître que lors des toutes dernières rencontres après avoir pansé leurs blessures…
Doit-on les éliminer ces joueurs de la Côte d’Ivoire et vainqueur de la CAN de la course au Ballon d’Or africain 2024 pour cette raison ? Doit-on rappeler aux Africains le sacre de Paolo Rossi au Ballon d’Or (européen à l’époque) en 1982 ? Suspendu pour une affaire de paris sportifs (sic !), le buteur italien n’avait pas joué avec la Juve de toute la saison. Après un premier tour très modeste de l’Italie (trois nuls), il était toujours sans but. Puis vinrent les trois matches décisifs, six buts inscrits et le trophée mondial à la clef.
Les jurés de France Football avaient donc élu Paolo Rossi pour trois matches dans la saison ! Le meilleur joueur ? Sûrement pas. Mais le joueur clef de l’équipe victorieuse du trophée majeur de la saison. Et pourtant, l’Afrique semble en voie d’éliminer les Ivoiriens de la course…
Dans la course à ce prestigieux trophée individuel, les trois buts d’Ademola Lookman lors d’une finale européenne, certes l’Europa League, sont fortement valorisés. À juste titre. Mais plus haut que la CAN ? Encore, dans son cas, peut-on évoquer le souvenir d’une excellente performance en Côte d’Ivoire, contribuant à la place de finaliste du Nigéria.