Après la mort d’Evgueni Prigojine, voici le nouveau patron de Wagner en Afrique

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Après la mort d'Evgueni Prigojine, voici le nouveau patron de Wagner en Afrique
Press service of Prigozhin/UPI/MAXPPP - Wagner Group founder Yevgeny Prigozhin addresses his units withdrawing from Bakhmut, the city captured from the Ukrainian Armed Forces. May 25, 2023. Wagner forces have begun withdrawing from Bakhmut and will hand over positions to the Russian army, says the mercenary group's chief Yevgeny Prigozhin, having claimed to have captured Ukraine's eastern city. Photo by Press service of Prigozhin/ UPI (MaxPPP TagID: maxbestof263607.jpg) [Photo via MaxPPP] (MaxPPP TagID: maxbestof266134.jpg) [Photo via MaxPPP]

Un mois après les obsèques de Evguéni Prigojine, le Kremlin de Poutine a rendu officiel le nom du nouveau recruteur du groupe Wagner.

Il s’agit de Andreï Trochev, celui qui incarnera désormais la plus connue des sociétés paramilitaires russes dont les principales activités se situent en Afrique.

Un marché de la sécurité privée que la Russie n’a pas l’intention de laisser filer. Et pour y arriver, un homme de main a été désigné pour mener à bien les actions du groupe en Afrique. Il s’agit de Dimitri Sytyi.

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Dmitri Sytyi n’a que 34 ans, mais il est très actif en Afrique depuis quelques semaines.  Il n’a absolument pas un profil militaire, mais plutôt celui d’un jeune cadre commercial.

Son profil décrit par le journal France Info renseigne qu’« il est passé par plusieurs universités européennes, dont la dernière la SKEMA Business School de Lille, avant d’être recruté pour intégrer une ferme de trolls de Wagner, pilotant la propagande anti-Occident en Afrique ».

En sa qualité de patron de Wagner, il est chargé de faire tourner la boutique, avec plusieurs milliards d’euros issus de l’extraction de bois, d’or et de diamants contre l’expertise et l’assistance militaire de 5 000 mercenaires.

Depuis 20 ans, des dizaines de sociétés militaires se sont succédées en Afrique. Avant Wagner, il y avait les Turcs du groupe SADAT, les Sud-Africains d’Executive Outcomes (parmi les tout premiers) ainsi que la société Agemira, enregistrée en Bulgarie, mais fondée en France.

Il faut souligner que de plus en plus d’Etat fragilisés politiquement se tournent vers ces sociétés militaires pour assurer leur sécurité et se rendent compte, par la suite, qu’ils n’ont aucun moyen d’empêcher les pillages et les exactions.

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