Le Mali est le pays le plus corrompu en l’Ouest selon Trace International, une organisation à but non lucratif qui traite les sujets d’abus de pouvoir.
Le pays dirigé par Assimi Goïta occupe cette place avec un score de 69/100.
Au niveau continental, les Seychelles affichent le risque de corruption commerciale le plus faible avec un score de 36, les plaçant au 44e rang mondial. L’Afrique du Sud suit de près avec un score de 39 (56e), tandis que le Cap-Vert obtient un score de 49, le plaçant à la 62e position.
Pourtant, les dirigeants de ce pays d’Afrique de l’Ouest ont, à de nombreuses reprises, affirmé leur ambition de freiner la corruption.
Depuis la fin 2022, la lutte contre la corruption est inscrite au fronton de l’action gouvernementale avec pour preuves la poursuite judiciaire et l’incarcération de nombreux hommes politiques et d’affaires impliqués dans les détournements de fonds publics, la malversation et la délinquance financière (Africanews, 2022 ; Studio Tamani, 2023).
Les Maliens pensent que les médias devraient contribuer à lutter contre la corruption en enquêtant et en publiant sur les cas de corruption et les erreurs du gouvernement.
Ils approuvent les efforts du gouvernement dans le combat contre la corruption, mais pensent toujours risquer des représailles en signalant un acte de corruption.
La Norvège, la Nouvelle Zélande, la Suisse, la Suède et le Danemark, constituent le top 5 des moins corrompus au monde.