En Afrique de l’Ouest, le Mali, le Niger et le Burkina Faso vont-ils profiter de ce projet chiffré à des milliards de FCFA mis en place par la CEDEAO ? Cette question taraude l’esprit des milliers d’internautes.
En effet, la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prévoit d’investir 380 millions USD soit plus de 223 milliards de FCFA dans des projets d’électrification d’écoles et de centres de santé publics dans les pays membres, et d’autres du Sahel.
L’initiative entre dans le cadre de son projet régional d’accès à l’électricité hors réseau (ROGEAP).
Elle va permettre notamment aux pays concernés de concrétiser de nombreux projets pour combler le déficit d’énergie électrique.
De nombreux internautes espèrent que ce projet de la CEDEAO en Afrique de l’Ouest va profiter également au Niger, au Burkina Faso et au Mali malgré que ces derniers ont quitté l’instance régionale pour créer l’Alliance des États du Sahel (AES).
L’essentiel à savoir de la CEDEAO
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (en abrégé CEDEAO ; en anglais : Economic Community of West African States, ECOWAS ; en portugais : Comunidade Económica dos Estados da África Ocidental), est une des communautés économiques régionales en Afrique, une organisation intergouvernementale ouest-africaine créée le 28 mai 1975. Cette structure est destinée à coordonner les actions des pays d’Afrique de l’Ouest.
Son but est de promouvoir la coopération et l’intégration avec l’objectif de créer une union économique et monétaire ouest-africaine. En 1990, son pouvoir est étendu au maintien de la stabilité régionale avec la création de l’Economic Community of West African States Cease-fire Monitoring Group, groupe militaire d’intervention qui devient permanent en 1999. En 2024, la CEDEAO compte 15 États membres. En 2020, le produit intérieur brut global des États membres de la CEDEAO s’élève à 686 milliards de dollars américains.
Bien qu’au départ son rôle soit purement économique, la CEDEAO s’est assez vite intéressée au maintien de la paix. C’est en effet une condition essentielle pour qu’une union puisse se réaliser. Par ailleurs, la CEDEAO crée des infrastructures régionales en matière de transports et de télécommunications.
À la suite de coups d’État, les nouvelles autorités du Niger, du Mali et du Burkina Faso annoncent quitter l’organisation le 28 janvier 2024, alléguant notamment un manque d’aide de l’organisation face au terrorisme et accusant celle-ci d’être sous l’influence de puissances étrangères.