L’ancien président centrafricain, François Bozizé n’a pas de soucis à se faire. Son homologue de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, ne compte pas l’extrader en Centrafrique pour être jugé dans une affaire de crimes présumés contre l’humanité.
C’est ce qu’a rapporté la presse Bissau guinéenne dans ses différentes parutions de ce jeudi 2 mai 2024. D’après la presse locale, la réponse du président Umaro Sissoco Embaló au mandat d’arrêt international émis contre François Bozizé est sans équivoque.
À l’en croire, la Guinée-Bissau « n’a pas de loi d’extradition ». En effet, la Cour pénale spéciale (CPS) de la Centrafrique a émis un mandat d’arrêt international à l’encontre de François Bozizé.
Ce dernier, exilé depuis environ 14 mois en Guinée-Bissau, est soupçonné de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis entre 2009 et 2013.
Malheureusement pour la CPS, elle ne peut pas compter sur la coopération des autorités bissau-guinéennes pour extrader François Bozizé. Et pour cause, le pays ne dispose pas de loi d’extradition.
Mieux, le président Umaro Sissoco Embaló a rappelé avoir accepté l’exil de François Bozizé à la demande de l’Union africaine et de dirigeants d’Afrique centrale, pour des raisons humanitaires.
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