Une femme visée par une ordonnance pénale pour exhibition sexuelle dans la ville d’Aurillac, en France, a reçu le soutien d’un millier de manifestants dont de nombreuses femmes seins nus ce samedi.
Les faits à l’origine de cette manifestation remontent au mercredi 23 août dernier. Alors qu’elle se promenait seins nus en ville, une jeune femme dénommé Marina qui avait « hyper chaud », selon ses dires, a été interpelée par des policiers et invitée à se couvrir le haut. Elle confie avoir voulu faire « comme la moitié des hommes qui n’avaient pas de tee-shirts » et a refusé d’obéir.
Elle a donc été conduite au commissariat. Après avoir pris sa déposition, le policier a discuté avec le procureur de la République et une amende lui a été infligée.
La manifestation qui s’est tenue, en marge d’un festival, devant l’hôtel de ville se distinguait par une banderole de tête indiquant « Aurillac topless, la police en PLS ».
Le cortège s’est ensuite rendu dans le centre historique d’Aurillac pour réclamer l’égalité homme-femme. Aussi, des critiques de la police et des slogans féministes ont également été scandés.
Des heurts ont eu lieu en fin de manifestation où des manifestants, le plus souvent masqués, ont pénétré dans le tribunal, décroché des drapeaux français avant d’y mettre le feu. D’autres dégradations ont été recensés au sein de la juridiction et un début d’incendie a été rapidement circonscrit, selon la préfecture dans un communiqué.
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