En Guinée Equatoriale, le gouvernement a pris des mesures pour surveiller les locaux de l’administration suite au scandale des sext@pes impliquant Baltasar Ebang Engonga.
Le haut fonctionnaire équato-guinéen et membre de la famille présidentielle fait les choux gras des médias depuis le début du mois.
Plus de 400 vidéos intimes de Baltasar, surnommé Bello, ont été diffusées en ligne. Certaines vidéos le montrent en pleine relations sexµelles dans son bureau.
Ces vidéos ont profondément scandalisé les dirigeants du pays. Ce mardi, le Vice-président Teodorin Obiang a de nouveau réagi sur le sujet.
« Le Gouvernement mettra prochainement en œuvre l’installation de caméras de surveillance dans tous les bureaux des organes de l’État.
Nous avons pris cette disposition pour garantir le respect de la loi par les fonctionnaires et éradiquer les comportements indécents et illicites.
Nous n’admettrons aucun acte répréhensible qui dénigre l’intégrité de notre administration et les personnes qui se livrent à ces pratiques feront face à des mesures drastiques », a-t-il écrit sur X.
Le dimanche 3 novembre, le vice-président Teodorin Obiang avait interdit les relations sexuelles dans les bureaux administratifs et annoncé des sanctions sévères pour les contrevenants.
Le 4 novembre 2024, il a ordonné la suspension immédiate des fonctionnaires ayant eu des rapports sexµels dans les bureaux.
La Guinée Équatorial veut désormais pratiquer une politique de tolérance zéro envers de tels comportements.
Les mesures mises en place visent à restaurer l’éthique et la confiance dans la fonction publique. Les contrevenants écoperont d’une lourde sanction conformément au Code de conduite et de la loi sur l’éthique publique.