En réponse au scandale des sext@pes impliquant Baltasar Ebang Engonga, les services de renseignement de Guinée équatoriale ont intensifié leurs efforts pour identifier et poursuivre les personnes impliquées dans la diffusion des vidéos.
À la demande du gouvernement, une enquête a été lancée visant non seulement les auteurs de la fuite, mais également les individus ayant partagé le contenu. Ces personnes risquent des peines de détention.
Le 30 octobre, le ministre de la Défense et de la Sécurité s’est entretenu avec les responsables du secteur des télécommunications, dont le Gitge, Ortel, Getesa et la Muni.
Ces entreprises collaborent désormais étroitement avec la Gendarmerie et la Police nationale pour faciliter le traçage numérique des individus ayant diffusé les vidéos sur les réseaux.
Les services de renseignement, quant à eux, continuent de rechercher l’origine de ces fuites. L’objectif est de retrouver les responsables pour qu’ils soient traduits en justice.
Cette offensive répressive s’inscrit dans une politique de tolérance zéro face aux atteintes à la vie privée et vise à restaurer l’image des institutions publiques.
Baltasar Ebang Engonga, l’Équato-guinéen dont les sext@pes deviennent virales
Baltasar Ebang Engonga est devenu tristement célèbre sur la toile après la fuite de plus de 400 de ses sext@pes.
Dans certaines de ces vidéos, le haut fonctionnaire équato-guinéen a eu des relations sexuelles dans son bureau avec différentes femmes. Selon JeuneAfrique, les femmes concernées sont des épouses ou des filles de ministres, dignitaires ou généraux.
En Guinée Équatoriale, Baltasar Ebang Engonga surnommé Bello, est un membre de la famille présidentielle.
Il est l’un des fils de Baltasar Engonga Edjo’o, président de la commission de la Cemac. Ce dernier est un neveu du président du pays, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Baltasar Ebang Engonga dirigeait l’administration fiscale. Mais suite à de soupçons de transfert de fonds publics vers les îles Caïmans, on a une enquête à son encontre.
Cette enquête a conduit à son incarcération en octobre. En prison, Bello s’est vu confisquer ses téléphones et ses ordinateurs. C’est là qu’on a retrouvé les sextapes qui ont ensuite fuité sur les réseaux sociaux.