Malgré la Crise avec l’AES composée du Niger, du Burkina Faso et du Mali, la CEDEAO se préoccupe du développement de ces trois États.
En effet, les dettes des pays de l’Alliance des États du Sahel étaient dans le menu de la 89ème session ordinaire de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) tenue le 1er octobre à Lomé, Togo.
Sur ce point, il convient de dire que le Burkina Faso est à jour de ses engagements. Pour le reste, le paiement des engagements pris devrait être respectés, indépendamment du bloc politique auquel appartient l’entité politique ou privée débitrice. La BIDC souhaite maintenir ses relations financières avec les trois pays.
« En ce qui concerne les pays membres de l’AES tels que le Mali, le Niger et le Burkina Faso, la Banque maintient des relations commerciales solides avec eux, malgré les tensions politiques », a affirmé le président de cette institution de la CEDEAO, Dr George Agyekum DONKOR.
Au cours de la session, la Banque a validé deux financements majeurs, dont le premier d’une valeur de 90,560 millions d’euros en faveur de ACCESS Bank au Nigeria dans le secteur privé. Le second financement, d’une valeur de 60 millions d’euros, va à l’État fédéré du Niger au Nigeria.