LFP : le PSG condamné à verser 36 milliards à Kylian Mbappé

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LFP : le PSG condamné à verser 36 milliards à Kylian Mbappé
Crédit Photo : DR

La Ligue de football professionnel (LFP) a ordonné le 12 septembre 2024 au Paris SG de verser les 55 millions de salaires et primes impayés que lui réclame son ancienne star Kylian Mbappé, a appris l’AFP de sources concordantes.

Le joueur avait saisi la commission juridique de la LFP, qui s’est réunie le 11 septembre en présence des deux parties.

La commission a d’abord préconisé une médiation mais, face au refus du joueur, a demandé au PSG de payer les 55 millions sous huitaine.

Le club estime, auprès de l’AFP, que ce sera à Mbappé de saisir les prud’hommes pour obtenir l’argent.

Le PSG a alors assuré qu’il ne paiera pas les 55 millions d’impayés à Mbappé et attend une décision de justice.

En début d’année, avant la décision du joueur de partir, les deux camps avaient affirmé que Mbappé avait renoncé à une partie de ses primes dans un accord passé avec le PSG en août 2023 après sa mise à l’écart de l’équipe durant un mois.

Le joueur lui-même avait déclaré à la presse, le 3 janvier: « Avec l’accord que j’ai passé avec le président cet été, peu importe ma décision, on a réussi à protéger l’ensemble des parties, à préserver la sérénité du club pour les défis à venir, c’est le plus important« .

Mais cette « sérénité » a vite laissé place à des échanges de courrier entre les avocats des deux parties, ces derniers mois, dont l’AFP a partiellement obtenu copie.

Kylian Mbappé demande le versement d’une somme de 55 millions d’euros qui comprend l’ultime tiers d’une prime à la signature (36 millions d’euros brut) que le joueur était censé toucher en février, les trois derniers mois de salaires prévus dans son contrat (avril, mai, juin), ainsi qu’une « prime éthique » sur ces trois mois.

Selon le club, cette demande du joueur revient à ne pas respecter l’accord passé en août 2023. Le camp Mbappé considère pour sa part, selon L’Equipe, que cet accord n’avait alors pas été signé et se révèle donc caduc.

Le PSG estime que l’accord verbal a été passé devant de nombreux témoins et que la déclaration du 3 janvier du joueur lui-même ajoute à sa valeur juridique.

Avec AFP

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