Bénin : la vente dans les feux tricolores interdites à Abomey-Calavi et environs, une amende de…

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Crédit Photo : L'economiste du Bénin

Dans le département de l’Atlantique plus précisément à Abomey-Calavi et environs, la vente à la sauvette est désormais interdite. C’est l’essentiel à retenir de l’arrêté signé le 4 septembre 2024 par le Préfet Jean-Claude Codjia.

 “La vente à la sauvette est formellement interdite au niveau des carrefours, sur les artères, les trottoirs, les terre-pleins centraux et dans les feux tricolores des communes du département de l’Atlantique“, peut-on lire dans l’article 1er de l’arrêté.

Des sanctions prévues

En effet, les contrevenants cette interdiction verront leurs marchandises confisquées. Ils s’exposeront également au paiement d’une amende forfaitaire allant de dix mille (10.000) à deux cent mille (200.000) francs CFA, sans préjudice de la mise en fourrière des moyens de transports impliqués.

Le Préfet Jean-Claude Codjia a instruit les maires des communes du département de l’Atlantique et le directeur départemental de la Police Républicaine sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application stricte et sans faille du présent arrêté. Les vendeurs sont donc prévenus. Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire l’arrêté préfectoral.

Un vendeur de rue ou vendeur à la sauvette est un marchand de produits pouvant être facilement transportés ; le terme est à peu près synonyme de celui de colporteur. Dans la plupart des endroits où le terme est utilisé, un vendeur de rue vend des articles peu coûteux, de l’artisanat ou des produits d’alimentation. Qu’il soit stationnaire ou mobile, le colporteur annonce souvent fort, en criant ou en chantant, et plaisante facilement avec les clients afin d’attirer leur attention et améliorer ses ventes.

Le langage courant parle de ventes à la sauvette ou de ventes sous le manteau. La loi les qualifie de ventes sauvages, car elles sont faites sans autorisation sur le domaine public en droit public français (c’est-à-dire sur le trottoir, les chaussées, dans les halles et les marchés, etc.). Toutes sortes de marchandises peuvent être vendues à la sauvette : aliments, vêtements et accessoires, produits d’hygiène et de ménage, jouets, médicaments, pièces détachées d’automobiles, etc.

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