Serge Akpatou, le directeur général du BURIDA, s’est prononcé sur les droits d’auteur en Côte d’Ivoire.
Il affirme qu’avant même qu’un orchestre ne puisse interpréter une chanson déjà existante, il faut une autorisation.
Utiliser une œuvre de l’esprit sans autorisation préalable est un cas de contrefaçon.
« Avant d’utiliser un texte, une mélodie, un scénario ou un tableau qui ne t’appartient pas et sur lequel le créateur détient des droits de propriété intellectuelle, il est impératif d’obtenir son autorisation.
Sans cette autorisation, on se retrouve dans des cas de contrefaçon. Dans certains cas, la loi a déjà organisé les choses en disant :
‘Si vous devez jouer cet enregistrement, vous n’avez pas besoin de l’autorisation de l’interprète, et encore moins de celle du producteur, mais en contrepartie, vous devez leur payer des droits’.
Toutefois, en ce qui concerne l’auteur, il doit aussi vous donner son autorisation.
Toute reprise non autorisée est une contrefaçon.
Dans nos pays africains, on a tendance à favoriser les arrangements du ‘vieux pèrerisme’, les arrangements et les camaraderies juridiques.
Avant de reprendre une œuvre, il est essentiel de s’assurer d’obtenir une autorisation écrite de l’auteur et, surtout, de vérifier que cet auteur est bien le véritable créateur (…) », a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que désormais en Côte d’Ivoire, si tu joues de la musique en te filmant et que tu le publies sur les réseaux sociaux, tu dois payer des droits d’auteur.