Ce putschiste a mené une réforme audacieuse qui a permis à son pays d’encaisser 9 milliards par an qui échappaient à l’État. Le recensement biométrique des fonctionnaires a permis de dénicher des fonds considérables qui échappaient à l’État guinéen.
Invité de l’AG Lafidi ce dimanche 02 juin 2024, l’ancien ministre du Travail et de la Fonction publique, Julien Yombouno, a révélé un gros montant que le pays perdait chaque année à travers la corruption.
Sous la clairvoyance du général Mamadi Doumbouya, Julien Yombouno dit avoir engagé des réformes audacieuses à la tête de ce département. Elles ont abouti notamment à l’organisation de ce concours d’accès à la fonction publique en cours et à débusquer une saignée financière importante.
“J’ai mis en place la plateforme concours, aujourd’hui, si tout le monde respecte cette plateforme, de l’inscription jusqu’à la délibération en principe tout va se passer dans la transparence.
La biométrie qui a permis de gérer des fonds a eu un impact positif sur le concours qui se déroule aujourd’hui.
Parce que si on n’avait pas libéré les places, il n’y aurait pas eu de recrutement. La biométrie a permis d’encaisser 9 milliards par an qui échappaient à l’État”, précise l’ancien ministre.
Concernant la lutte contre la corruption, M. Yombouno pense qu’il faut privilégier le respect de la loi. Selon lui, la lutte contre la corruption implique d’abord un combat personnel.
“Pour la lutte contre la corruption, respectons simplement les procédures mises en place par l’État, les textes qui régissent le fonctionnement de notre administration et il faut privilégier le système.
Pour lutter contre la corruption, luttons d’abord contre la corruption en nous-même quelque soit ce qui peut arriver. Moi je me suis privé de tout en tant que ministre du Travail et de la Fonction publique, pour l’honneur qui m’a été confié par le chef de l’État et pour l’avenir de ce pays”.
Il convient de saluer et de reconnaître la pertinence de cette réforme menée par ce putschiste qui a vu juste.