Le président béninois Patrice Talon savait à quoi s’attendre quand il prenait les rênes du Bénin le 6 avril 2016. Faiseur de roi pendant des années, l’homme a décidé d’endosser le rôle politique.
Ainsi, conscient de la tâche qui l’attendait après son couronnement, le président Patrice Talon voulait à tout prix incarner la modernité d’un Bénin nouveau.
Un pays qui serait, au terme de son magistère, cité en référence dans des secteurs clés (numérique, économie, infrastructures…) dont la matérialisation des différents chantiers ouverts s’est révélée pénible pour une majorité des Béninois.
« Je voudrais vous prier de veiller sur moi, de prier pour moi pour que j’aie le courage d’aller au bout des réformes », avait déclaré le président Patrice Talon dans les premières années de son magistère.
Pour l’homme d’affaires reconverti en homme politique, deux choses comptent, la révélation du Bénin au monde et le bien-être des Béninois.
« Que la quête de la satisfaction du jour, la quête du populisme, du sourire et de l’applaudissement de mes concitoyens au quotidien, ne m’emballe pas », s’est-il souhaité.
Avant d’ajouter : « Que les critiques, les intoxications et les injures soient, pour moi, signe de mérite ». Rappelons que si le premier point (révélation du Bénin au monde) est en phase d’accomplissement, le second point se heurte à des couacs.
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